lundi 16 mai 2011

Chers amies permettez moi de faire la présentation mon illustre guide et grand maitre Mame cheikh Ahmadou Kabir Mbaye radiyalahou anhouma



Les origines de Cheikh Ahmadou Kabîr Mbaye
     Nous commençons d’emblée par dire ,que faire connaître Mame cheikh Ahmadou kabir Mbaye relève d’une aventure périlleuse en ce sens que le Cheikh lui-même se défendait de tout acte allant dans ce sens. Quelques rares sources ont parlé de lui. De ces sources, on retiendra la tradition orale, source d’une importance capitale comme  nous vivons encore avec ses contemporains qui sont des témoins oculaires de ses actes. Des universitaires ont également effectué des recherches sur lui, je veux citer Serigne Sam Mbaye,grand prédicateur universitaire de surcroît ,professeur Iba der thiam, professeur agrégé en histoire, le docteur thierno ka de l’I.F.A.N.  —Aussi, un de ses petits fils a fait sa thèse de doctorat 3ème cycle sur lui…  —Cette présente étude va cependant porter sur ses origines et plus particulièrement sa lignée paternelle. —A ce propos,il n’y pas d’informations plus fiables que ses propres écrits :''nous sommes les descendants d’ABU BAKR connus pour notre gloire basée sur le savoir et la fonction que nous avons toujours occupée'— Mame cheikh est donc d’origine arabe. Si on remonte le temps, le premier de ses ancêtres qui aurait foulé le sol sénégalais seraitIbrahima Quraichit, un Mauritanien. Et même, le qualificatif ''quraich'' confirmerait son appartenance à cette illustre tribu quraich dela Mecque. Ibrahima Quraich serait né au milieu du XVIè siècle (en 1549).En 1581, il a donné naissance à Ali qui créa le village de DIETTI. Ses ancêtres vont vivre à Dietti jusqu’à la fondation du village de MBAYENE THIASDE que l’on localise près de YANG-YANG en plein cœur du DJOLOFF. Mbayene Thiasde fut fondé par Babacar Khourèdia sans doute vers le milieu du XVIIIè siècle. Ce dernier fut le père de deux jumeaux Makalla Awa et Abdou Awa Ndèye qui naquirent en 1741.De ces jumeaux l’ancêtre direct de Mame Cheikh est Abdou Awa qui donna naissance à Pathé Makharram en 1773.De ce dernier naquit Saër en 1805 qui le grand père du Cheikh puisqu’il engendra  Abu Bakr Kolo le père de Mame Cheikh qui vit le jour en 1864 à Boukoul, une localité située près de KOKI.Dans l’histoire moderne, cette date coïncide avec la disparition mystérieuse d’El hadji Omar TALL dont le secrétaire particulier dans le Njambur et environs fut Abu Bakr Kolo .—Cette région du Njambur est marquée dans les trois dernières décennies du XIXè siècle par une situation d’insécurité occasionnée par des guerres dont la plus connue est celle de Samba Sadio en 1875 où Ahmadou Cheikhou Ba fut tué. Les Maures profitèrent de cette situation pour capturer des enfants et les déporter chez eux. Mame Cheikh et Mame Pathé, son jeune frère, furent parmi leurs victimes. Ils seront plutard retrouvés par leur père en Mauritanie. En ces temps, Mame Cheikh n’avait que onze ans pourtant mais avec ses miracles, les Maures lui confièrent l’école coranique de la localité en lui vouant un respect démesuré.—Il a vécu par la suite auprès de Cheikh Ahmadou Bamba pour des études de théologie,de  grammaire arabe,au paravent,il avait achevé ses études coraniques à très bas age. Il y aurait vécu jusqu’avant la naissance du Mouridisme en 1882 date à laquelle, il a quitté Mbacké Kadior pour Ndiarndé chez El-hadji Malick SyAuprès d’El-hadji Malick, il s’est attelé à approfondir ses études en grammaire arabe avant d’aboutir à Saint-louis chez Mame As Camara qui lui inculqua des études poussées en astrologie (Asraar).Dans cette ville du nord, il se rapprocha à Amadou Ndiaye Mabèye et El hadji Madior Cissé qui sont d’éminents professeurs très versés dans la science islamique.—De là commença une carrière pour le Cheikh qui devint Qadi (juge en Arabe).Il occupa ces fonctions dans le Djoloff où il entretint des relations diverses avec les colons.— Certains ont tenu des témoignages sincères à son endroit. C’est le cas du résident colonial de la localité. A ce propos,il dit :—''très versé dans la jurisprudence musulmane,il cherche consciencieusement à appliquer sa science de façon à rendre, autant que possible, les décisions conformes à la loi coranique''.—D’autres par contre nourrirent des sentiments de haine à son égard. Il eut d’ailleurs de fréquents accrochages avec ces blancs qui le menacèrent souvent de l’exiler. D’ailleurs, son installation à Louga est liée en partie à des problèmes de ce genre qui le mirent aux prises avec un blanc. Ils prirent tous les deux le chemin de Saint-louis pour un jugement. Arrivés à Louga, Mame Cheikh eut l’opportunité de marquer une étape car le blanc ayant piqué de terribles maux de ventre devait être acheminé d’urgence à Saint-louis pour des soins poussés. Il mourut en cours de route. Il s’est donc définitivement établi à Louga en 1904.—Les années 30 coïncident avec la fondation de l’école coranique de Koki par Ahmadou Sakhir Lo sur l’ordre de Mame Cheikh, son maître et homonyme qui lui fit des recommandations allant dans le sens d’enseigner le Coran à qui conque qui vent en lui en quête de savoir.—En 1946, Mame Cheikh quitta ce bas monde à l’age 82 ans, un chiffre qui correspond au nombre de versets de la sourate Yacine dont les saints disent qu’il est le cœur du coran.—Il atteint le grade de ''FARD'' qui est une station étrange. Il écrit à ce propos, ''notre commencement est la fin de la sainteté et notre fin le début de la prophétie''.Il était n’adepte d’aucune confrérie, il donnait toutes les litanies (mouride, tidjane, khadr, chazali etc.) Qu’il a reçu de son guide, le Prophète Mohammed (PSL), ce qui lui a valu, pour certains chercheurs tels que Mohamed Lo, le titre de fondateur de la Mouhammadiyya
Mbacké Mbaye
www.kabire.com



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